Dans les faits, le gouvernement souhaite signer la bagatelle de 4000 contrats emplois d’avenir avec futurs professeurs d’ici fin 2013, pour un total de 18,000 fin de 2015. Les étudiants boursiers sont les principaux visés par ce programme en faveur de l’éducation.
Le but de ce contrat d’avenir dédié aux futurs professeurs est simple, il permet aux étudiants boursier d’officier dans les écoles , collèges et lycées. Néanmoins, il leur permet également de continuer leurs études, puisque le grand mal de cette population est justement le jonglage entre leur gagne-pain et leur diplôme.
Les chiffres récemment publiés sont honorables. Ainsi, ce sont à ce jour 2500 étudiants boursiers qui ont d’ores et déjà signé un contrat d’emploi avenir avec l’éducation nationale. Ces jeunes professeurs secondent les enseignants ou encore les chefs d’établissement quelques heures par jour. De plus, il s’agit d’un excellent moyen de lier le terrain à la théorie.
Il faut également savoir qu’en signant ces contrats emplois d’avenir, les étudiants boursiers s’engagent à passer le concours pour devenir à leur tour enseignants à la fin de leurs études supérieures. Entre faculté et travail, 12 heures par semaines plus exactement pour le second, ces jeunes adultes, professeurs à leurs heures, se voient rémunérés à hauteur de 900 euros par mois.
Les contrats emplois d’avenir , s’ils peinent à se mettre en place dans d’autres domaines, semblent être une excellente alternative pour ces étudiants boursiers. La continuité du métier de l’éducation est assurée grâce à ces futurs professeurs, qui passent du costume d’élève à celui d’enseignant. Voici une belle preuve de leur détermination et de leur vocation.
