Selon une récente étude menée dans 33 pays, les entreprises familiales européennes et américaines ne semblent pas vaciller, ou peu, devant la crise économique. Leur mode de fonctionnement leur permet de miser sur l’innovation, et d’engranger des bénéfices.
D’une manière générale, 60% des entreprises interrogées au cours de cette étude révèlent qu’elles ont connu la croissance deux années de suite, à savoir en 2011 et 2012. C’est pourtant bien durant cette période que le secteur privé a souffert mille revers, débouchant sur des dépôts de bilan ou encore, des licenciements. Ainsi, l’innovation et les bénéfices seraient les deux moteurs de ces « outsiders ».
Pour ceux qui se demandent quelle magie utilisent les entreprises familiales pour aller aussi bien, la réponse est simple, il n’y a rien de surnaturel dans cette bonne santé générale. Le secret pour perdurer durant cette période de crise est une stratégie basée sur le long terme, mais surtout la capacité à s’adapter à l’environnement économique.
Si ce terme peut paraître flou, le meilleur exemple pour l’illustrer est la concordance avec les nouvelles économies émergentes en période de crise. Ces dernières, considérées par les entreprises familiales comme de précieux alliés, représentent pourtant une concurrence féroce pour de nombreux autres secteurs. Ainsi, main dans la main, ils travaillent à l’innovation, et engrangent des bénéfices.
Dernier point qui devrait inspirer le secteur privé, la gestion des ressources humaines dans les entreprises familiales. Beaucoup ont compris que le népotisme par exemple n’était pas la meilleure recette pour mener à bien leur mission d’innovation et de génération de bénéfices annuels. Ainsi, il n’est pas rare de voir un cadre, venu de l’extérieur, s’investir dans les projets montés par son employeur, contre un salaire à faire pâlir ses homologues ailleurs. Il y a peut-être matière à réfléchir sur ce fonctionnement, en famille certes, mais surtout efficace et solide.
