Bonne nouvelle pour les quartiers en difficulté, le gouvernement vient d’annoncer la création de 2000 postes, visant notamment les jeunes diplômés. Néanmoins, il va falloir lui laisser le temps de définir les 10 villes qui accueilleront ce dispositif, baptisé emplois francs.
Afin de motiver les entreprises à créer des emplois francs, le gouvernement leur propose une exonération de 5000 euros sur deux ans. En échange, elles devront s’engager à embaucher de jeunes diplômés, qui plus est issus de leur commune de domiciliation. Ce dispositif est en complément à celle dite des zones franches, qui a incité les activités à revenir dans les secteurs désertés.
Pour l’heure, aucune information n’a filtré quant aux 10 villes sélectionnées pour devenir les laboratoires des emplois francs. Toutefois, l’expérience devrait débuter sous peu, et donne d’ores et déjà de l’espoir aux jeunes diplômés de ces quartiers en difficulté, mais également aux pouvoirs locaux et au gouvernement qui désespèrent face au chômage, à la discrimination et à l’enclavement.
Si beaucoup sont tentés de dire que les jeunes diplômés peuvent avoir leurs chances dans les grandes agglomérations, il ne faut pas oublier que souvent, les recruteurs sont réticents à engager les candidats issus de certains quartiers en difficulté. Les emplois francs du gouvernement devraient désamorcer cette situation en quelque sorte, leur permettant de rester à proximité de leur lieu de résidence.
Il ne reste plus au gouvernement qu’à appliquer ce dispositif et analyser les résultats qui en découleront. Les emplois francs sont un autre moyen de donner leur chance aux jeunes diplômés issus des zones en difficulté. Est-ce là un pas en avant dans le dilemme de la discrimination ?
