Longchamp, marque de maroquinerie recrute et forme sa main-d'oeuvre

Longchamp, marque de maroquinerie recrute et forme sa main-d'oeuvre

 Longchamp a réussi à se faire une place de choix dans l’univers feutré de la maroquinerie de luxe. Afin de préserver son savoir-faire et assoir ce développement enviable, la marque française n’hésite pas à recruter et former la main-d’œuvre de demain. C’est elle-même qui est dès à présent garante de cet art.


Côté historique, Longchamp a vu le jour en 1948, sous la houlette de Jean Cassegrain. Entreprise familiale par excellence, elle est désormais détenue par Philippe Cassegrain. À travers les décennies, le savoir-faire de l’artisan en maroquinerie ne s’est pas étiolé, bien au contraire, d’autant plus qu’elle continue son développement à travers le monde.


À ce jour, 90 salariées, des artisans du cuir à proprement parler, travaillent pour le compte de Longchamp en France. Le spécialiste de la maroquinerie de luxe possède néanmoins des ateliers ailleurs, à savoir en Tunisie, à l’île Maurice et en Roumanie. Toutefois, loin de l’artisan l’envie de délocaliser ses ateliers et sa main-d’œuvre, il en va de sa crédibilité auprès de la clientèle. L’emploi reste principalement sur le territoire.


Pour en revenir à la future main-d’œuvre de Longchamp, la marque recherche de nouvelles recrues. Grands débutants, peu ou très expérimentés ont leur place chez le spécialiste de la maroquinerie de luxe à la française. Une fois le contrat signé, les candidats sont envoyés à l’Atelier-école qui se situe à Château-Gontier dans la Mayenne (53). Le travail ne manque pas, les employés travaillent le cuir et autre bagagerie à hauteur de 2500 heures par semaines au total.


La croissance qu’a connue Longchamp ces dernières années lui permet de voir l’avenir de manière positive. En effet, depuis l’année 2000, la marque de maroquinerie de luxe a connu une expansion commerciale de 75%. Pour faire face à ce phénomène, il lui a fallu augmenter sa main-d’œuvre. Les personnes qui souhaitent intégrer cette « institution » française peuvent d’ores et déjà déposer leur dossier de candidature.


Longchamp pourrait être un exemple pour les artisans français. En effet, si la marque de maroquinerie a ouvert différents ateliers à travers le monde, elle a fait en sorte de garder une partie de sa main-d’œuvre en France. L’emploi dans l’univers du luxe est encore vivant, les candidats peuvent être rassurés.