Lettre manuscrite ou e-mail : comment choisir ?
Lettre manuscrite : une preuve de motivation
- Le pour : c’est encore une méthode répandue au sein des entreprises qui peuvent avoir recours à la graphologie dans leur processus de sélection. Une habitude bien française ! Si la lettre écrite à la main est spécifiquement demandée dans une annonce, cela va notamment permettre au recruteur de mesurer le degré de motivation du candidat. Cette implication personnelle à travers l’écriture est une valeur ajoutée. De plus, vous avez la possibilité de montrer votre aptitude en rédaction et en orthographe.
- Le contre : la lettre manuscrite, même si elle demeure bien souvent la règle, apparaît désuète aux yeux des entreprises qui préfèrent Internet pour recruter leur personnel. Elle ne vous rendra pas non plus service si votre écriture est illisible ou truffée de fautes d’orthographe. L’ordinateur vous valorisera davantage, à la condition, bien entendu, que la lettre manuscrite ne soit pas mentionnée dans l’offre d’emploi.
E-mail de motivation : attention au piège de la facilité !
- Le pour : en envoyant un mail de motivation, vous utilisez un outil dans l’air du temps. Il est même préférable de rédiger sa lettre directement dans le corps du mail. Les recruteurs, qui disposent de peu de temps, sont plus enclins à lire les e-mails que les pièces jointes. Et puis, avec la peur des virus, certaines entreprises sont réticentes à ouvrir les fichiers attachés. La lettre dans le corps du texte pourra être plus courte et plus directe, les longues présentations n’étant pas faciles à lire sur ordinateur. Attention toutefois à ne pas adopter un ton trop familier.
- Le contre : ne tombez pas dans le piège des lettres toutes faites qui foisonnent sur Internet. Le recruteur n’est pas dupe, et il détectera facilement un copier-coller avec quelques mots changés. Il est important d’adapter votre lettre au poste recherché. Cela vous prendra un peu de temps, mais votre candidature en sortira renforcée.
Quel que soit votre choix, veillez à faire relire votre prose. Deux avis valent mieux qu’un !