Le métier de boucher cherche à attirer les jeunes apprentis

Le métier de boucher cherche à attirer les jeunes apprentis

 La France, pays de la gastronomie par excellence, peine à trouver des bras pour le métier de boucher. En effet, le besoin d’apprentis est tel que le secteur assure manquer d’au moins 6000 candidats chaque année. Les emplois sont nombreux, et attendent preneurs.


Il faut savoir que grâce à la mécanisation de nombreux procédés, le métier de boucher est devenu bien moins pénible depuis quelques années. L’image dont bénéficie ce secteur auprès des jeunes en France reste malheureusement bien sombre. Il manque de nombreux apprentis pour assurer la relève, alors que les récentes affaires poussent les consommateurs à se tourner vers le savoir-faire traditionnel que possèdent ces professionnels.


Pour la seule région parisienne, 450 apprentis manquent à l’appel chaque année. Si la pénibilité de ce métier de boucher a été reléguée au rang de mauvais souvenir, il ne reste plus qu’à mettre le doigt sur les raisons qui font encore hésiter les jeunes . Pourtant, ceux qui n’ont pas eu peur de se lancer dans l’aventure ne semblent pas le regretter.


À l’heure actuelle, les ventes de ce secteur ont augmenté de 10% en France. Ce phénomène n’est pas sans répercussion sur la création d’emplois, le métier de boucher semble bien parti pour sortir du lot, pendant que d’autres subissent la crise de plein fouet. Les professionnels installés espèrent que les jeunes vont prendre conscience de cette manne.


L’on pourrait aller jusqu’à affirmer que boucher est un métier noble, en France comme ailleurs. Cela s’illustre notamment par les salaires, non seulement en tant que débutant, mais surtout une fois confirmé. Ainsi, les apprentis peuvent espérer toucher une paye supérieure au SMIC, pour 35 heures effectuées par semaine. Les plus expérimentés peuvent quant à eux aller bien au-delà de la moyenne nationale, les exemples sont nombreux, et donnent envie !