Jobs d'été dans la restauration
Tous les ans dans l’hôtellerie-restauration-tourisme, ce sont environ 240 000 salariés supplémentaires qui viennent renforcer les équipes permanentes pour la période estivale. La plupart des emplois à pourvoir ne requièrent qu’une faible qualification, ce qui permet aux étudiants n’ayant aucune spécialisation dans ce secteur de trouver tout de même leur place dans un établissement, par exemple en tant que serveur.
En effet, aux périodes où la fréquentation grimpe en flèche, les besoins sont tels que les employeurs sont prêts à faire des concessions côté CV. Aucune expérience ? Une formation rapide, une semaine d’essai, un sourire permanent, une bonne mémoire et un minimum d’habileté devraient pallier cet inconvénient. Pas de diplôme ? La bonne volonté fera l’affaire. La pénurie de main d’œuvre fait des candidats les rois du marché de l’emploi, même dans la situation actuelle. Une exigence incontournable demeure toutefois, en particulier pour les régions les plus touristiques : un niveau acceptable dans au moins une langue étrangère, l’anglais arrivant en tête des préférences des recruteurs.
Pour autant, le secteur n’est pas fait pour tout le monde. Car les métiers sont durs : horaires décalés, week-ends travaillés, position debout permanente, clients à satisfaire, coups de feu à gérer… Fatigantes et exigeantes, les fonctions de la restauration n’ont rien d’une partie de plaisir, d’autant qu’elles signifient travailler alors que les autres profitent de leur temps libre.
Des opportunités dans la restauration debout
Les sandwicheries devraient beaucoup recruter pour la période juin-août 2009. Car étant donné la situation économique actuelle, les projections en ce qui concerne l’attitude des consommateurs sont relativement pessimistes et restent floues. Il est possible que la restauration assise recrute moins que d’ordinaire pendant ces quelques mois, mais dans ce cas, les dépenses des ménages devraient se reporter sur les établissements moins onéreux. Les vendeurs sont particulièrement recherchés, à la fois pour encaisser les paiements, mais aussi pour confectionner les sandwiches ou servir les boissons. Un minimum de polyvalence est donc requis pour décrocher un emploi dans une structure de ce type.
Les avantages
Certains professionnels du secteur profitent de la nature cyclique de l’activité pour varier leurs expériences : ils choisissent par exemple d’exercer leur métier dans une station de ski des vacances de la Toussaint à celles Pâques, et s’exilent sur la Côte d’Azur ou en Ile-de-France entre mai et septembre. A noter que pour certains postes, une qualification dans le secteur reste tout de même nécessaire. Par exemple, on ne s’improvise pas cuisinier.
En ce qui concerne les étudiants et jeunes actifs sans formation spécifique, exercer un métier pour quelques semaines permet certes de gagner de l’argent, mais c’est aussi un excellent moyen de tester le secteur avant de décider de leur orientation définitive. Qui sait ? Cette première expérience peut même servir de déclic et influencer une future carrière entièrement dédiée à la restauration.
Chiffres-clés
60 %
des saisonniers dans la restauration sont étudiants.
200 978
salariés étaient recensés dans l’hôtellerie-restauration en Ile-de-France en 2006.
3,9 %
des salariés franciliens exercent un métier en lien avec l’hôtellerie-restauration.
40 %
des serveurs français travaillent à temps partiel.
17 %
des salariés de l’hôtellerie-restauration exercent une activité transversale (administration, maintenance, comptabilité…)