Des opportunités d'emplois dans l'aéronautique

Des opportunités d'emplois dans l'aéronautique

Conception de moteurs, construction, spécialisation dans le fuselage, maintenance… l’aéronautique offre des possibilités diverses pour qui possède des compétences industrielles, mécaniques ou encore informatiques. Ce secteur recrute aussi bien des titulaires de CAP que des bac +5.

L’industrie aéronautique française représente plus de 250 000 emplois et environ 9 000 recrutements par an, hors intérim. Un chiffre en progression depuis cinq ans. Nombreux sont les candidats qui ont une vision erronée des besoins dans ce secteur. Malgré les idées reçues, les postes à pourvoir ne concernent pas que les ingénieurs et les cadres : un tiers des nouveaux salariés en 2008 étaient des mécaniciens et opérateurs qualifiés titulaires d’un CAP, BEP ou bac pro et 17 % des techniciens supérieurs diplômés d’un BTS, d’un DUT ou d’une licence professionnelle.

Pour les mois à venir, les prévisions en recrutement restent floues. Toutefois, « les professionnels de l’aéronautique ne redoutent pas de licenciements, car il y a eu beaucoup de commandes ces dernières années, et les avions doivent être livrés », rassure Laurent Dujaric, conseiller industrie aéronautique chez Airemploi, association à vocation informative sur les métiers du transport aérien et de l’industrie aéronautique. Même si les clients décidaient de ne pas acheter en 2009, la production ne devrait donc pas en être affectée dans l’immédiat, puisque les projets dans ce secteur se bâtissent sur du long terme.

Une carrière évolutive

L’un des principaux avantages de l’industrie aéronautique, c’est que même en commençant relativement bas dans l’échelle hiérarchique, les possibilités d’évolution sont particulièrement variées. « Il existe trois axes de progression professionnelle : l’expertise, le management et la réorientation. Un mécanicien peut facilement, après quelques années d’expérience, se concentrer sur une branche en particulier, gérer une équipe ou changer de spécialité. » Evolution transversale ou hiérarchique donc, quoique dans les petites entreprises, les alternatives sont peut-être plus limitées. En revanche, ce type de structure permet d’acquérir rapidement une certaine polyvalence, contrairement aux grands groupes qui ont tendance à confier des tâches plus parcellisées à leurs employés.

La satisfaction du devoir accompli
Laurent Dujaric l’admet : « dans cette famille de métiers, tous les opérationnels se sentent responsables de la sécurité des passagers. Les conséquences de la moindre erreur peuvent être très graves. » De la pression donc, mais aussi beaucoup de satisfaction, lorsqu’un appareil qu’on a contribué à créer s’élève dans les airs avec ses premiers passagers. Plus qu’une qualité activement recherchée, la rigueur est un besoin vital, de même que la recherche du travail parfaitement accompli. En outre, la curiosité n’est pas considérée comme un vilain défaut : dans un domaine où les techniques évoluent constamment, se tenir au courant des dernières innovations et participer à des formations pour mettre ses connaissances à jour est indispensable. Enfin, l’anglais n’est pas à négliger, quel que soit le niveau de poste occupé, car la documentation technique est souvent rédigée dans cette langue et les échanges avec l’international sont fréquents, les grands entreprises possédant des filiales ou traitant avec des partenaires à l’étranger.


Chiffres-clés

24 %
des salariés de l’aéronautique sont des ouvriers.

9 000

personnes ont été recrutées dans l’industrie aéronautique et spatiale en 2008.

49 %
des nouveaux recrutés en 2007 étaient titulaires au maximum d’un bac +2.

18 %
des salariés de l’aéronautique sont des femmes.

Pour plus d’informations : www.airemploi.org