Les intentions d'embauches font de Toulouse le premier bassin de l'emploi français

 Alors que la crise est sur toutes les lèvres, une autre région démontre que les embauches sont tout de même à l’ordre du jour, Toulouse. Une enquête réalisée auprès des professionnels du secteur nous révèle qu’il existe 82,000 projets de recrutements dans le Midi-Pyrénées, dont 31,100 pour la ville rose. Cette dernière se pose encore une fois en premier bassin de l’emploi français.


Première chose à retenir de cette tendance qui touche Toulouse, les services sont à la tête des embauches. La santé, l’action sociale, la science et la technique, sans parler de l’hôtellerie-restauration ou encore les particuliers, forment le premier rang de ce bassin de l’emploi. Il faut ajouter l’industrie, également en tête des recrutements français, notamment dans les extractions, l’énergie et la gestion des déchets, le matériel de transport et enfin la métallurgie.
 

Les intentions d’embauches sont bien présentes à Toulouse, néanmoins, les candidats manquent cruellement à l’appel. Concrètement, 39% des recrutements, soit 32,400 postes, sont difficilement pourvus de l’avis des professionnels. Le manque d’expérience, de diplôme et de motivation forme le trio malheureux à l’origine de ce phénomène pour le moins frustrant.


Lorsque l’on demande aux employeurs s’il existe un remède pour outrepasser cette situation, ils répondent en chœur « la formation ». C’est ainsi que de nombreuses entreprises, 61% plus exactement, envisagent de former les candidats venant de l’extérieur, ou encore en interne, pour 44%. L’inadéquation entre les profils présents et les embauches à Toulouse est la seule et véritable problématique pointée par le premier bassin de l’emploi français.


Il serait dommage pour les professionnels de Toulouse de devoir ajourner ces embauches, véritables aubaines de cette année 2013. Cela serait peut-être l’occasion de mettre les pendules à l’heure pour les organismes, en aidant les demandeurs à se mettre au diapason par exemple. En attendant, le premier bassin de l’emploi français maintient ses intentions.