A l'Ouest, dans tous les secteurs, le dynamisme est de mise

Territoires phares de l’Hexagone, les régions de l’Ouest luttent vaillamment contre la crise. En continuant de développer leur vocation agricole, mais aussi en mettant en avant d’autres savoir-faire particulièrement reconnus. Notamment dans les secteurs de l’agro-alimentaire, de l’industrie ou des hautes technologies. Présentation.

Bretagne
Une région où tous les secteurs sont représentés
Avec un taux de chômage de 7,7 %, la Bretagne est l’une des régions qui se portent le mieux en France.
Outre leurs forts potentiels agricole et halieutique, les Bretons ont su diversifier et équilibrer leurs activités économiques, bien entendu avec l’agroalimentaire, comme l’explique la Chambre régionale de Commerce et d’Industrie : « Avec 68 000 emplois, la transformation bretonne réalise un tiers du chiffre d'affaires national de l'industrie des viandes de volailles, de l'industrie du poisson et plus du quart de la production nationale de l'industrie des viandes de boucherie et de la fabrication d'aliments pour animaux. »
Et ce n’est pas tout. Notamment par rapport aux moyennes nationales, tous les secteurs économiques sont représentés : l’industrie avec 201 000 salariés (5,2 % des effectifs français) dont l’un des fleurons n’est autre que la Direction des constructions navales.
Enfin, la Bretagne est très performante en matière de services - 700 000 salariés - notamment dans les métiers des télécommunications. Pour la petite histoire, c’est sur ses terres que sont nés le Minitel, Numéris et même la télévision haute définition.

Les perspectives de recrutement
La Bretagne table sur 52 000 profils recherchés, dont 44 % dans le secteur de la vente, du tourisme et des services. À noter que près de 6 000 employés et agents de maîtrise sont demandés dans l’hôtellerie.
Pour les postes d’ouvriers, le bâtiment est en recherche près de 3 000 candidats et l’industrie de 6 400 dont 68 %, pour l’agro-alimentaire.
De son côté, l’encadrement n’est pas en reste avec environ 5 000 recrutements dont 1 500 dans l’informatique.
Côté localisation, les bassins d’emplois sont situés à Rennes avec 10 600 projets de recrutements et, dans une moindre mesure, à Brest (5 000), Vannes (4 000) ou Lorient (3 800).


Pays de la Loire
Une région compétitive
C’est un taux de chômage de 8,2 % qui se constate dans la région des Pays de la Loire. Motif de satisfaction, 59 % des entreprises passent le cap des cinq années d’existence contre une sur deux pour l’ensemble de l’Hexagone. C’est notamment à travers ses neuf pôles de compétitivité que la région entend diversifier son développement. D’ailleurs, les Pays de la Loire sont, après l’Île-de-France, la deuxième région pour la recherche en matière de génie civil.

Les perspectives de recrutement
En matière de recrutement à l’Ouest, la palme revient aux Pays de la Loire avec 53 500 postes proposés. Si près de 50 % des effectifs sont destinés à la vente, au tourisme et aux services, l’industrie est très présente avec 6 000 recrutements d’ouvriers. Lesquels sont aussi fortement demandés dans le BTP avec 3 800 postes.
Chez les cadres, environ 4 000 postes sont prévus dont un quart dans l’informatique.
Bien entendu Nantes et Saint-Nazaire sont au cœur de ces créations.

Normandie
Une région à dominante tertiaire
En Haute-Normandie, la performance est aussi de mise en dépit d’un taux de chômage de 10,2 %. En chimie-pharmacie, la région dispose de 135 établissements regroupant 18 500 salariés dont certains incontournables du marché : Sanofi Aventis, Delpharm…
La Haute-Normandie, c’est aussi d’autres secteurs très pointus comme l’aéronautique et le spatial, l’automobile et l’agro-industrie.
En Basse-Normandie, l’industrie est aussi très présente avec plus de 1 000 entreprises - dont de nombreux poids lourds nationaux comme Areva et Renault Trucks -, ce qui correspond à 25 % des salariés régionaux contre une moyenne nationale de 21 %. Le secteur tertiaire emploie 69 % des salariés de la région contre 75 % en France. Ombre au tableau, le taux de chômage atteint 9 %.

Les perspectives de recrutements
La Basse-Normandie devrait compter environ 21 000 recrutements plus particulièrement dans le secteur tertiaire avec un taux de 44 %. Dans l’industrie et le bâtiment, les recrutements se valent, avec respectivement 1 700 intentions. À noter une forte de demande dans le secteur social et médico-social : 4 300 recrutements dont plus de 50 % dans l’animation socioculturelle.
En Haute-Normandie, les recrutements sont de l’ordre de 19 000 postes dont 1 300 cadres et 1 900 ouvriers notamment dans la mécanique. Les deux grandes villes portuaires que sont Rouen et Le Havre recrutent, pour la première, 5 400 personnes, et, pour la seconde, 3 750 personnes.