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Banques et assurances : place aux commerciaux !
610 000 collaborateurs, un taux de départ en retraite de 15% entre 2010 et 2015. Pour les banques et les assurances, la problématique est claire : il faut recruter pour pallier au vieillissement des effectifs. La plupart des grands groupes mènent déjà des campagnes actives : la Banque Populaire propose 2 000 CDI en 2007, Axa France recrutera 10 000 commerciaux d’ici 2012, BNP Paribas mène son opération « Entretien Immédiat » pour renforcer au plus vite sa force commerciale,…
Vous l’aurez compris : la fibre commerciale est un fondamental, la majorité des collaborateurs travaillant au contact des clients. Les commerciaux représentent ainsi plus de la moitié des recrutements des banques et assurances, que ce soit pour des postes de guichetier, de chargé d’accueil, de chargé de clientèle, de délégué commercial, de télévendeur ou de conseiller en patrimoine.
Car la valorisation du service clientèle est l’une des grandes évolutions de la décennie. Avec la multiplication des acteurs, la fidélisation est au centre des préoccupations du secteur. La grande distribution, les concessionnaires automobiles, les banques en ligne sont autant de nouveaux concurrents. Sollicités de toutes parts, les consommateurs peuvent zapper d’un prestataire à l’autre en un seul clic. Une chose est sûre : les banques et assurances continueront à renforcer leur service clientèle dans les années à venir !
Pénurie de candidats en finance-comptabilité
Depuis 2006, l’emploi en finance-comptabilité est en pleine effervescence. Le marché est nettement en faveur des candidats qui, ayant l’embarras du choix, n’hésitent plus à bouger. Tous les profils sont recherchés, du bac + 2 au bac + 5. « Nous avons à la fois besoin de généraux et de soldats ! », résume Fabrice Coudray, manager régional chez Robert Half International. Parmi les postes les plus difficiles à combler, figurent ceux de consolidateur comptable et fiscal, d’auditeur interne, de directeur et de chef comptable.
Or pénurie de candidats ne signifie pas recrutement au rabais, bien au contraire, les employeurs affichent des exigences à la hausse : maîtrise de l’anglais, fiabilité à toute épreuve, expertise des systèmes d’information, excellente communication… Le candidat idéal allie expertise technique, ouverture internationale et savoir être !
Tout concourt à intensifier cette reprise de l’emploi dans les prochaines années : les départs en retraite ne font que commencer, la montée en puissance de la finance engendre des créations de postes et les étudiants boudent les filières comptables, pourtant porteuses. Pour Fabrice Coudray, il s’agit bien d’un cercle vertueux. A condition, cependant, de pallier rapidement à la désaffection de la filière comptable qui pourrait nuire à notre économie d’ici dix ans.
Si l’éventail des métiers est éclectique, les secteurs bancaires, assurantiels et financiers se rejoignent sur un point : leur besoin de recruter. Oubliez l’image du gratte-papier solitaire ! Ces secteurs dynamiques ouvrent des perspectives de carrière alléchantes pour tout type de profil.
En chiffres
1er
La France est en tête des pays européens pour les recrutements en finance-comptabilité
68 %
des recrutements dans les banques concernent des jeunes de moins de 30 ans
1/2
La moitié des jeunes recrues des banques et des assurances sont des femmes
8 000
personnes travaillent en alternance dans les banques
Pour en savoir plus
www.fbf.fr
www.ffsa.fr/metiersassurance
